• Le zero

      

      

    LE ZÉRO .....

     

     

    IL VOULAIT ÉCRIRE SA RÉDACTION

    D'UNE MAIN SÛRE ET LENTE

    ELLE SERAIT SANS DOUTE CELLE D'UN PETIT GARÇON

    DONT LES IDÉES SE BROUILLENT À LA FRONTIÈRE DU FRONT

    COMME À CHAQUE FOIS

    LES MOTS LUI MANQUERAIENT

    IL OUBLIERAIT SES LEÇONS

    ET LE DERNIER RANG ENCORE LE GUETTERAIT...

     

     

    DERRIÈRE SON PUPITRE ÉTROIT, USÉ ET FROID

    TOUT AU FOND DE LA CLASSE

    IL RÊVAIT EN SILENCE

    ET IL PARLAIT SANS FAIRE DE BRUIT

    AUX MURS BLANCS ÉCAILLÉS ET JAUNIS...

     

     

    ET LES GRANDS TABLEAUX NOIRS

    RAPPELAIENT AU GAMIN

    QU'IL PASSE VITE LE TEMPS ACCORDÉ

    INDIFFÉRANTE L'HEURE QUI S'ENFUIT...

     

    LA FEUILLE EST TOUJOURS BLANCHE ET LE DÉFIE

    ENCORE D'ESSAYER AVEC UN AIR DE MÉPRIS

    MAIS LE PETIT ANGELOT A LE COEUR GROS

    DEVANT SA COPIE..

    IL N'ESPÈRE RIEN SI CE N'EST QUELQUES MOTS

    BIEN ÉCRITS POUR ÉVITER DU MAÎTRE

    UN AUTRE TRAIT ROUGE DESSUS UN ZÉRO....

     

     

    DE GROSSES LARMES COULENT SUR SES JOUES

    LE TEMPS PASSE ET LA CLOCHE VA SONNER

    PAREILLE À L'ENFANT DE LA CLASSE

    J'AI L'ÂME BRISÉE, QUOI ÉCRIRE DANS MON COEUR

    MON CRAYON EST CASSÉ ...

      

      

    MALINA


    1 commentaire
  •  

    Mes recueils d’un passé

     

      

    Tant de souvenir en fumé sont parti

    Mes recueils d’un passé si bien conservé

    Au fond d’une jolie malle au mur adosser

    Mon habit de Zorro aux pistolets dépolis

    Que faisait de moi un héros anoblit !

     

    Babioles de mes fils aujourd’hui amourachés

    Ca et là parsemer

    Des caillés d’écolier au rouge corrigé

    La luge de bois sur un vieux carillon

    Des photos de garçon aux courts pantalons

     

    Accrocher sous le toit

    Des distinctions militaires sous une croix de bois

    La tenue de combat

    Les galoches de bois

    De l’oncle Marcel avant son trépas

     

    Mes lettres d’amours par deux enrubannées

                        Soigneusement cadenassées dans sa boite dorée

    Mes photos de vous mes photos de nous

    Les vacances au mois d’août

    Aux amours un peut fous

     

    Mes premiers petits soucis et autres bagatelles

    Des lettres de toi à l’odeur de cannelle 

    Tes affaires oubliées au fond du grenier

    Nos oriflammes de flanelle partis en fumé

    Mes jours et mes nuits en partie égrenée     

     

    Tous ses vestiges du passé

    Dans mon esprit sont encrés

    Seuls mes yeux sont témoins de tous ses objets

    Souvenirs en partis calciné

    Dont je suis sensé le tout oublier

     

    Le gâchis d’une vie pourtant bien remplie

    Ses chemins aux odyssées parsemées

    Tous ses souvenirs avec moi seront ensevelis

    Apres moi il ne restera que poussière de tout se passé

    Pour le présent il ne me reste plus qua tout recommencer

    Otangerac  

    COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l’étranger 


    votre commentaire
  •  

    Douce et féroce Rosinante

     

     

    Une pluie de souvenirs tombe sur mon esprit

    La monotonie de l’automne métamorphose mes chagrins

    Des brouillons de ma vie j’en fais mes lendemains

    Au fond de mes chagrins le brouillard et malsain

     

    Mes envies qu’avec toi que je n’es pas assouvie

    En dépit de mes instants de plaisir inaccompli …

    Seul ton parfum est graver sur et sous ma peau

    Relique de quelques lettres d’amour en cadeaux

     

    Certains présents de tes lointaines contrées

    Sur les murs accrochés comme des trophées

    Qui me rappellent souvent a ton souvenir !

    Imagé par un écran aux photos en sourires

     

    Souvenir de toi tel une bogue de châtaigne

    De ton cœur dur et achaine

    Ou pourtant je fus maître et roi en ta cour

    De blanches pages noircies par tes mots accourres

     

    Avant ce jour où sortis tout droit du fond de ton cœur

    Comme des phrases d’un missel à l’odeur d’encens !

    Vers l’eucharistie allant t’agenouiller suppliant le saigneur

    Que notre grand amour béni soit-il !

     

    A présent tel un campanile en érection

    Tu te dresse devant moi me contant que de moi tu n’as plu la passion

    Pareillement à une communiante citant ses oraisons !

    Récitant son mea-culpa a qui veut entendre raisons

     

    Invoque que l’esprit du malin des entrailles et sorti

    Pour soufflé son venin sur ton amoureux banni

    Qui na eu que le droit de tout cela contemplé !

    Ses blessures au fer rouge marquées

     

    Soit rassurée : Douce et féroce Rosinante !

    De toi je veux loin m’en aller

    Afin : que ton nouvel amour au jour puisse s’épanouir !

    Et moi de cet enfer enfin ressortir

     

    COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite  en France et à l’étranger 


    votre commentaire
  •  

    Une histoire que j'ai volée à ma mémoire

     

      

    C'est une histoire que j'ai volée à ma mémoire 

     Le cœur déchiqueté je parlais au fantôme

    Qui rentrait de nulle part
     Revêtis de nos promesses d’automne !

     

    Croyant que la vie
    N'était qu'un grand chemin tout de fleurs parsemées
    Mais mon rêve fut court sur la route fleurie
    C’est au bout de ce chemin que j'ai connu l'amer parfum des regrets

     

    Tout ce qui me restait des fleurs de ma jeunesse
     Sont toutes flétries, est morte au printemps
     Mon âme désolée c’est revêtu de nos fausses promesses

    En ce souvenir j’ai pleuré pour la première fois sur des murs alezans 

     

    Pourtant à Dieu j’avais confié tous nos plus chers projets
    Depuis je me suis consumé sous le soleil des athées
     Mendiant du bout des lèvres quelques larmes versées

    De tes rêves d'avenir, qui ne sont pas consommé 

     
     Malheureux de savoir
    Que déjà tu me quitte !

    Mes yeux se remplissent d'un amer désespoir

    Lorsque tu marche, sur ma peine lancinante et fortuite 

     

    Je veux te dire adieu dans notre vie destructive

    Je veux des jours heureux dans celle que loin de moi tu va vivre

     

    Otangerac

     

    07.12.2008 COPYRIGHTÓ tout droits de reproduction est interdite en France et à l’étranger 


    1 commentaire
  •  

    Notre amour na pas survécu

     

    Notre amour na pas survécu

    Ton nouvel amour ma vaincu

    Il ma privé de ton sourire

    Pourtant j’avais tellement de chose à dire

     

    A tu oublié nos peines et nos douleurs

    Lorsque nous cherchions toi et moi le bonheur !

    Toutes ses nuits derrière nos écrans

    Jusqu’au matin soleil levant

     

    Notre idylle na pas eu une chance de survie

    Depuis ton départ en catimini

    Mon écran ne fait plus le moindre bruit

    Mais tu ne sais pas que tu ma détruit…

     

    Mon cœur à présent est en parcage

    Il na plu le goût du partage

    Ton absence fait des ravages

    Mais il ne peut plu faire de tapages

     

    Pour ton amour volage

     

    Otangerac le 5 :11 :2009


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires